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Le secteur du transport routier de marchandises du Royaume-Uni

L’heure du Brexit a sonné. Après 3 ans et demi de négociations, le Royaume-Uni quitte l’Union européenne le 31 janvier 2020.

A cette occasion le CNR propose une nouvelle étude dédiée au transport routier de marchandises britannique, détaillant la situation avant Brexit.

L’activité TRM britannique est très peu tournée à l’international, pesant seulement 4 % de l’activité totale du pavillon.

La situation insulaire du pays impacte l’activité des entreprises de transport britanniques. Les transporteurs locaux ont de fait des coûts d’infrastructures particulièrement importants dont la moitié concerne les tunnels et ferries. Les taxes sont également plus élevées que chez les pays voisins. A contrario, le pavillon britannique se distingue des autres pavillons de l’Ouest par l’absence de convention collective dans la profession et par des taux de cotisations faibles : taux employeur apparent de 9,9 %, lui permettant d’afficher un coût de l’heure de conduite plus bas que chez ses voisins.

L’attentisme induit par l’incertitude du Brexit et l’inconnu qui suit est illustré par les pratiques de renouvellement des poids lourds : voilà plus de 3 ans que le remplacement des véhicules est souvent différé, ce qui n’est pas anodin pour un véhicule industriel. Parfois, certains ont choisi de passer à la location financière courte : 3 ans. Il n’en fallait pas moins.

Cette nouvelle étude est complétée d’un résumé dans lequel figurent des éléments de comparaison avec la France.

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